Malgré les nombreuses règlementation afin d’éviter les contrefaçons, le marché des métaux précieux n’est pas épargné par les falsifications. Comme dit le proverbe, « Tout ce qui brille’ n’est pas or ! »
Comment distinguer l’objet précieux de la simple imitation, voire de la vulgaire falsification ?
Un lingot d’or « authentique » pèse généralement entre 995 grammes et 1005 grammes. La pureté d’un lingot est strictement réglementée et doit être stipulée dans un certificat d’authenticité mentionnant ses caractéristiques chimiques et les données administratives. Pour être reconnu sur le marché, un lingot d’or doit obligatoirement porter plusieurs inscriptions : le numéro d’enregistrement de l’essayeur, le ‘titre d’or fin’, le cachet d’un fondeur reconnu et enfin le poinçon de l’essayeur.
Selon les spécialistes, il existe deux types de contrefaçons des lingots d’or :
– Le lingot « toc » : Il est en plomb ou dans une autre matière, avec un poids truqué et un faux certificat d’authenticité.
– Le lingot « fourré » : c’est la contrefaçon la plus aboutie. Le lingot est composé d’une épaisse couche d’or fourrée de plomb. Son poids est exact ce qui le rend très difficilement identifiable.
Ci-dessous un exemple d’une contrefaçon, un lingot « toc » en cuivre. Il ressemble à s’y méprendre à un authentique lingot d’or de 50 g sauf qu’en plus de ne pas contenir de l’or, il ne pèse que 32 g au lieu des 50 d’un lingot authentique :
Il est assez courant de trouver de faux lingots d’or sur les marchés ambulants, lors de voyage par exemple, ou sur des sites internet de vente de particulier à particulier.
Mais la contrefaçon peut aussi être réalisée au plus haut niveau, par certaines banques qui vendent de l’or papier notamment : Selon le célèbre journaliste Rob Kirby (Goldseek.com), plus de 640.000 barres de tungstène de 400 onces « plaquées or » ont été fabriqués aux USA durant l’administration Clinton. Ces contrefaçons ont été et envoyées à Fort Knox ou vendues sur le marché de l’or international. Kirby a même certifié qu’il connaissait les gens détenant les copies de ces bons de transport et de leurs livraisons, avec les dates… 5 600 à 5 700 de ces fausses barres de 400 onces d’or viennent d’ailleurs d’être découvertes récemment à Hong Kong. Les contrefacteurs ont même réussi à graver les fausses barres avec des numéros d’immatriculation tout à fait officiels (en ayant accès aux archives du NYMEX ?).
Ces faux lingots auraient donc été fabriqués par les américains pour sauver le dollar : en vendant de l’or « papier » (ETF et autres certificats), aucune chance que ces lingots de tungstène quittent les coffres.
Le Gold Anti-Trust Action Committee (GATA) s’intéresse de très près à cette affaire depuis des années. Cliquez-ici pour voir le résumé complet de leurs enquêtes.
Comment éviter les contrefaçons ?
Tout d’abord, il est impératif d’investir dans de l’or physique, sous forme de lingots ou lingotins. Il ne faut surtout pas acheter de l’or « papier ». Car en détenant autre chose que de l’or physique, vous n’aurez aucune garantie que l’émetteur du certificat papier détienne véritablement votre or en réserve.
Il faut également être vigilant à la fiabilité du vendeur d’or. Nous vous conseillons fortement d’acheter de l’or sur des sites spécialisés et reconnus qui se fournissent directement auprès des producteurs d’or. Egalement certaines nouvelles technologies comme Veriscan de PAMP peuvent garantir l’authenticité de votre lingot. Sachez que tous les sites que nous conseillons sur lingotor.fr sont reconnus et ne présentent aucun risque.